Enquête exclusive
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Prisons sous tension : immersion avec l’unité d’élite de la pénitentiaire

Enquête Exclusive nous emmène à travers la planète à la découverte de phénomènes étonnants et de personnages hors du commun, pour faire comprendre les évolutions, les menaces mais aussi les progrès qui nous attendent et nous concerneront tous demain. © C PRODUCTIONS

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Magazine | Reportage |

Les dernières émissions

  • Prisons sous tension : immersion avec l’unité d’élite de la pénitentiaire
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    Prisons sous tension : immersion avec l’unité d’élite de la pénitentiaire
    1:04:28Il y a 2 jours
    Magazine | ReportageSurnommée « GIGN des prisons », les ERIS (Équipes Régionales d’Intervention et de Sécurité) sont les unités d'élite qui interviennent pour maintenir l’ordre dans un monde carcéral de plus en plus violent. Ces 400 hommes et femmes surentraînés et armés, sont en première ligne dans les prisons françaises pour gérer mutineries, prises d’otage ou encore transferts de prisonniers à haut risque. Ils font face aux ramifications de l’univers du grand banditisme en prison : violent, déterminé et organisé. Ils doivent aussi composer avec le mal-être engendré par la surpopulation en milieu carcéral, 77 000 détenus pour seulement 61 000 places. Quand les détenus craquent ou deviennent agressifs leurs passages à l'acte peuvent avoir des conséquences dramatiques. Paradoxalement, l'arme la plus efficace de cette unité d'élite est la négociation. Dans huit cas sur dix ils parviennent à faire retomber la tension grâce aux techniques de persuasion de leurs « négociateurs » hors pairs, formés comme leurs collègues du RAID et du GIGN. Refus de réintégrer leurs cellules après la promenade, détenu retranché sur le toit, lutte contre tous les trafics à l’intérieur des prisons, les équipes d’Enquête Exclusive ont suivi les missions, sous haute tension, des ERIS mais aussi les sélections des nouvelles recrues triées sur le volet.
  • Un an de guerre : Israël au bord de la fracture
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    Un an de guerre : Israël au bord de la fracture
    1:18:34Il y a 2 jours
    Magazine | ReportageUn an après l’attaque terroriste du Hamas, l’état de choc et la sidération ont laissé place à la colère en Israël. Alors que l’État hébreu mène une offensive meurtrière à Gaza et que toute la région pourrait s’embraser, la société civile israélienne se divise entre les soutiens à la guerre -partisans d’une colonisation à outrance - et les défenseurs de la paix. À Tel Aviv, les visages des 101 otages toujours retenus à Gaza sont affichés sur les murs. Et chaque samedi, des manifestations géantes réunissent tous les pans de la société israélienne : familles d’otages, jeunes étudiants mais aussi soldats réservistes comme Yehuda qui s’apprête à retourner au front. À 37 ans, ce community manager est l’un des 300 000 civils israéliens rappelés pour participer à l’effort de guerre. Yehuda a longtemps été un soutien inconditionnel du Premier ministre Benyamin Netanyahou mais il pense désormais que le gouvernement est incapable d’assurer la sécurité de la population. Il a récemment rejoint Brothers and Sisters in Arms, une organisation de soldats qui s’oppose au gouvernement et à ses alliés issus de l’extrême droite religieuse. Contesté, le Premier ministre parvient à se maintenir au pouvoir grâce à cette alliance avec les ultrareligieux : sur les vingt-neuf ministres de son gouvernement, treize sont issus de cette mouvance, comme le sulfureux ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir ou le ministre des Finances Bezalel Smotrich. Pour eux, les frontières du pays devraient être celles des textes sacrés, englobant ainsi tous les territoires palestiniens. À l’ombre de la guerre à Gaza, ils poursuivent leur politique de colonisation sur l’autre grand territoire palestinien : la Cisjordanie. En juillet, le gouvernement a saisi 1 200 hectares de terres palestiniennes, la plus importante appropriation depuis trente ans. Cette politique séduit les colons extrémistes de Cisjordanie que nous avons pu exceptionnellement rencontrés. À 32 ans, Amishav se considère comme un pionnier. Il a illégalement installé une petite exploitation agricole sur une colline qui fait face aux Palestiniens et défend l’idée d’un grand Israël qui s’étendrait du Sinaï à l’Iran. En investissant peu à peu ces terres, les colons extrémistes repoussent les Palestiniens dans des enclaves. Et ils n’hésitent pas à recourir à la violence. Ces dix derniers mois, l’ONU a recensé 1 250 attaques, soit trois fois plus qu’en 2022. De Tel Aviv aux colonies de Cisjordanie, des kibboutz meurtris du sud au front libanais du nord, plongée dans une société israélienne aujourd’hui profondément divisée par la poursuite de la guerre à Gaza. Et sous l’opprobre grandissant de la communauté internationale.
  • Chine : Yiwu, le plus grand marché du monde
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    Chine : Yiwu, le plus grand marché du monde
    54:50Il y a 2 jours
    Magazine | ReportageC'est le plus grand bazar du monde. 100 000 boutiques, ouvertes 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, des centaines de kilomètres de galeries marchandes, le tout rassemblé dans cinq gigantesques halls, sur une superficie vingt-cinq fois plus étendue que le plus gros centre commercial de France. Bienvenue à Yiwu (Chine), la Mecque mondiale du shopping de gros. Un endroit qui n'existe nulle part ailleurs. Une véritable caverne d'Ali Baba, à 250 km au sud de Shanghai, où la planète entière vient s'approvisionner en objets, petits cadeaux et gadgets bon marché. Des jouets pour enfants aux parapluies, des smartphones à prix cassés aux bouillotes en caoutchouc, de la vaisselle en plastique aux bijoux de pacotille. Sans oublier 80% des décorations de Noël. À Yiwu, on achète ces produits en grande quantité - et à bas prix - pour ensuite les exporter partout dans le monde. Sortis des entrepôts gigantesques, ils sont ensuite chargés à bord de milliers de camions qui transportent les containers vers les ports chinois ou les gares ferroviaires à destination de l'Europe, de l'Afrique et des pays du Proche et du Moyen-Orient. Yiwu, c'est aussi la ville chinoise la plus cosmopolite du pays. Toutes les nationalités ou presque y sont présentes : Indiens, Africains, Pakistanais, Saoudiens, Européens... Dans le quartier de Binwang, on parle arabe, on mange hallal, on boit du thé à la menthe et on prie dans la grande mosquée. Il y a également une cathédrale pour les Chrétiens et même des temples. Pour accueillir les acheteurs, on y trouve 800 hôtels, une night-life trépidante, des restaurants pour tous les goûts, le plus grand nombre de voitures de luxe de Chine, etc. Parmi les acheteurs, certains se sont même installés ici. Ils s'appellent Marco, Babacar, Isabelle ou Su ; ils sont Français, Sénégalais ou Chinois. En décidant de tenter leur chance à Yiwu, ils ont réalisé leurs rêves et gagné beaucoup d'argent. Tout est possible dans le centre mondial du commerce. Le meilleur comme le pire : arnaques, malfaçons, objets contrefaits, voire dangereux, et règles commerciales très floues en cas de litige… Plongée à la découverte d'une des villes les plus riches de Chine et de son supermarché géant, le plus grand bazar de la planète.
  • Les incroyables vacances des Chinois en Chine
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    Les incroyables vacances des Chinois en Chine
    1:05:15Il y a 3 jours
    Magazine | ReportageUne fois par an, 400 millions de Chinois profitent intensément de leurs « semaines d’or » : trois semaines de congés payés accordées aux salariés par le régime depuis 1999. Ces dernières années, la deuxième puissance économique mondiale a bâti d’incroyables infrastructures de loisirs - sans commune mesure avec l’Europe - destinées aux vacances des classes moyennes comme à celles des nouveaux millionnaires. Plages artificielles gigantesques, immenses cités balnéaires, parcs d’attractions, tout est pensé pour accueillir les visiteurs par dizaines de millions. Le business du farniente est en plein essor ! Ce grand bond touristique en avant est piloté par l’État. Son symbole : Haïnan, le Saint-Tropez chinois aux allures de Dubaï. Sur cette île aussi étendue que la Belgique, on trouve des plages bondées et surtout la plus grande concentration de yachts de la planète. Le plan du gouvernement : faire d’Haïnan la destination incontournable du pays. Au programme : résidences de luxe au design futuriste, shopping dans le plus grand duty-free du monde, le tout sous l’œil de caméras et de systèmes de sécurité ultraperfectionnés. Si tout est pensé pour se détendre, le régime de surveillance généralisée mis en place par le régime, lui, ne prend pas de congés. Les autorités locales veillent ainsi à ce que tous les vacanciers aient quitté la plage à 18 heures précises. Si les Chinois raffolent de la mer, 70 % d’entre eux ne savent pas nager et tous fuient les rayons du soleil pour préserver la clarté de leur teint. À la plage, les maillots couvrent entièrement les corps et l’accessoire qui fait fureur est le “facekini”. L’été dernier, les ventes de cette cagoule pour le visage dotée d’étroites ouvertures pour les yeux et la bouche, ont bondi de 30 %. Les Chinois découvrent aussi leur gigantesque pays grâce aux joies du camping-car. Si les modèles européens ont fait fureur il y a quelques années, aujourd’hui, les constructeurs chinois proposent des modèles jamais vus chez nous ! Camping-cars suréquipés à deux étages avec cuisine intérieure et extérieure, lits escamotables automatisés, salle de karaoké et terrasse sur le toit... rien n’est trop extravagant pour ces nouvelles vacances dans l’Empire du Milieu.
  • Tribus, bisons et pétrole : la grande revanche des Indiens d'Amérique
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    Tribus, bisons et pétrole : la grande revanche des Indiens d'Amérique
    1:07:30Il y a une semaine
    Magazine | ReportageSur les 333 millions d'Américains, environ 9 millions sont Amérindiens, descendants des premiers habitants du continent. Cherokees, Cheyennes, Navajos ou Sioux...ils appartiennent à l'une des 574 tribus reconnues aux États-Unis. Pendant longtemps, ces communautés ont été les plus marginalisées du pays. Réduites à la pauvreté, durement touchées par le chômage et les addictions, elles survivaient parquées dans des réserves. Mais depuis quelques années, un mouvement de revendication s'est emparé de ces populations autochtones. Dans le Dakota du Nord, la réserve de Fort Berthold rachète ses terres ancestrales à coups de millions de dollars. Car la tribu est immensément riche depuis la découverte de pétrole dans son sous-sol, il y a une dizaine d'années. Grâce à ses 40 millions de dollars mensuels de revenus pétroliers, le chef de la communauté investit à tour de bras. Commissariat flambant neuf, stade de football rutilant ou hôpital dernier cri, la tribu ne manque de rien. Et le chômage, sur son territoire, est passé de 70 % à 3 % selon les chiffres du comté. Dans le Dakota du Sud, le gigantesque défilé de l'Indian Pride remplace désormais le Columbus Day. Ce jour férié, dédié à la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, est devenu le symbole de l'oppression pour les peuples autochtones. À cette occasion, Ashley et son fils de 7 ans, Washoshe, participent à un pow-wow, une compétition de danse traditionnelle. Si ces rassemblements ont été interdits par le gouvernement américain pendant des décennies pour éradiquer la culture amérindienne, aujourd'hui, ils sont de plus en plus populaires. Vêtus de leurs plus beaux habits traditionnels, Ashley et Washoshe affrontent 1 200 danseurs venus de tout le pays. Et des milliers de dollars de récompenses sont distribués aux vainqueurs. Dans le Montana, la tribu des Blackfeet réintroduit un animal mythique : le bison. Avant l'arrivée des colons européens, l'Amérique du Nord comptait près de 60 millions de bêtes. Après la conquête de l'Ouest, il n'en restait que 500. L’animal a frôlé l'extinction. Aujourd'hui, le pays compte un cheptel de 500 000 bisons. Sur son territoire, la tribu des Blackfeet en autorise la chasse une fois par an pour sensibiliser les jeunes générations à l'importance de cet animal sacré. Mais ici, les Indiens ont abandonné l'arc et les flèches pour une chasse façon XXIe siècle, tirant avec un fusil à lunette depuis un pick-up ! À Seattle dans l’état de Washington, Louie Gong s'est réapproprié son identité amérindienne pour en faire une marque à succès. Ses accessoires de décoration s'arrachent et font la Une des magazines de luxe. Cet entrepreneur a créé l'une des premières sociétés autochtones du pays, en proposant des couvertures et objets du quotidien, 100 % amérindiens. Ces dernières années, ses ventes ont explosé et le chef d'entreprise exporte désormais dans le monde entier.
  • Jeunes, ultraviolents et millionnaires : les nouveaux barons de la drogue en France
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    Jeunes, ultraviolents et millionnaires : les nouveaux barons de la drogue en France
    1:11:45Il y a 3 semaines
    Magazine | ReportageEn 2023, en France, plus de 150 personnes ont été tuées lors de règlements de comptes liés à la drogue. Le profil des exécutants est glaçant : des jeunes, parfois mineurs, qui tuent pour 10 000 à 15 000 euros. Meurtres, séquestrations, ou encore actes de torture sont commandités par des chefs de réseaux qui brassent des centaines de millions d’euros. Jamais le trafic de drogue n’a provoqué autant de violence sur notre territoire, et jamais il n’a rapporté autant d’argent. Chaque année, ce business illégal génère 3,5 milliards d’euros de chiffre d'affaires en France. Exceptionnellement, notre journaliste a pu pénétrer toutes les strates du trafic, des « cuisines » où la drogue est conditionnée jusqu’au cœur des points de deals, les « fours », qui rapportent parfois plus de 100 000 euros par jour. Ces points de deals sont organisés comme des entreprises avec une hiérarchie, du marketing et des actions promotionnelles, le tout sous couvert de menaces et de violence. Dans toutes les grandes villes de France se joue une guerre de territoires pour conquérir et garder le contrôle de ces lieux de vente qui sont autant de machines à cash. Azim, dealer ambitieux, a pris par les armes un important point de deal. Nous avons assisté à la riposte de la bande rivale, l’occasion de décrypter l’escalade de la violence qui ravage cette jeunesse. Comme à Marseille (Bouches-du-Rhône) où la guerre entre les deux principaux gangs, la DZ Mafia et le clan Yoda a été particulièrement sanglante l’an dernier. En exclusivité, nous avons recueilli le témoignage saisissant de l’un de ses membres. Des jeunes tueurs aux grands patrons, qui préfèrent vivre à l’abri et au soleil à l’étranger, décryptage alarmant du nouveau narcotrafic français. Un trafic qui, d’après le ministère de l’Économie, ferait aujourd’hui vivre 200 000 personnes sur notre territoire.

Gangs et criminalité

Scandales

  • Foot et violences sexuelles : la bombe à retardement
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    Foot et violences sexuelles : la bombe à retardement
    1:08:58Il y a 5 mois
    Magazine | ReportageSelon un rapport du Conseil de l’Europe, relayé par l’ensemble des fédérations sportives, un enfant sur sept serait victime d’agressions sexuelles dans le monde du sport. Un chiffre particulièrement inquiétant.
  • Scandales et passe-droits : les côtes françaises sous haute tension
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    Scandales et passe-droits : les côtes françaises sous haute tension
    56:23Il y a 3 mois
    Magazine | ReportageDe la Méditerranée à l’océan Atlantique, en passant par la Manche et la mer du Nord, le littoral français et ses 5 800 kilomètres de côtes est l’un des plus beaux du monde. Chaque été, il attire près quarante millions de touristes, venus du monde entier. Résultat, les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter. Le moindre bout de terre en bord de mer est convoité et les batailles entre propriétaires et professionnels du tourisme sont plus féroces que jamais. Depuis 1986, la loi « littoral » empêche l’urbanisation à outrance et la défiguration de nos côtes. Pourtant, dans certaines régions, les nouvelles constructions se multiplient. Bien souvent, la loi se transforme en casse-tête pour nombre de municipalités qui n’arrivent pas à la faire respecter. À Marseille (Bouches-du-Rhône), la mairie s’est lancée dans une reconquête des plages. Cette année, la plupart des concessions de matelas n’ont pas été renouvelées. Entre l’adjoint au maire de la ville et les patrons de ces établissements, c’est la guerre. Dans le Finistère sud, Vincent, un militant écologique, se bat sans relâche contre la bétonisation. À son actif, déjà quarante annulations de permis de construire. D’autres sont dans sa ligne de mire. Certains propriétaires excédés le menacent carrément de mort. À Manvieux, dans le Calvados, le maire est en colère. La loi « littoral » l’empêche de faire des travaux pour agrandir sa mairie, qui ne fait que… quinze mètres carrés. Difficile de s’entasser avec ses collaborateurs dans un si petit espace. En Bretagne, Jean-Marie s’est offert une île privée. Aujourd’hui, il veut la louer, car entretenir une île coûte cher, mais la loi bouscule ses projets. Près de Calais (Pas-de-Calais), après des années de combat judiciaire, c’est la fin des privilèges pour les propriétaires de chalet de plage. Ils doivent raser leurs constructions et évacuer les lieux. Tous ne sont pas d’accord ! Dans le même temps, à Beauduc, en Camargue dans les Bouches-du-Rhône, des habitants de cabanes illégales résistent encore face aux autorités. Mais aujourd’hui, c’est la montée des eaux qui menace leurs habitations. Sur l’île d’Yeu (Vendée), Geoffroy a hérité d’un fort avec vue sur mer. À cause du recul du trait de côte, il s’inquiète de ne pas pouvoir transmettre à ses enfants son fort, devenu sa maison de famille. Entre constructions illégales et érosion, y a-t-il encore des bons plans le long de nos côtes ? Enquête sur les dessous du littoral français, entre scandales et privilèges.