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Rentrée trop chère : comment payer le prix malin ?

Magazine qui aborde des thèmes économiques, financiers et sociaux au plan national ou international. © C PRODUCTIONS

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Magazine | Economie | Reportage

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  • Rentrée trop chère : comment payer le prix malin ?
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    Rentrée trop chère : comment payer le prix malin ?
    1:46:49Il y a une semaine
    Magazine | Economie | ReportageChaussures à petit prix : comment Chausséa équipe tous les Français ? 19,99 euros la paire de baskets enfants, 24,99 euros les escarpins pour femmes ou encore 29,99 euros les derbies homme : avec ces prix plancher, Chaussea s’impose comme le champion de la chaussure pas chère en France. À l’image de Kiabi pour les vêtements, Chaussea vise toute la famille grâce à ses prix bas. L’enseigne compte 570 boutiques implantées dans les zones commerciales à travers la France. Un empire construit au fil des rachats successifs de ses concurrents : Chaussurama, Mutlichauss, La Halle aux Chaussures ou plus récemment Chaussexpo. Derrière ce succès, on découvre l’histoire d’un homme, Gaëtan Grieco, 61 ans. Issu d’une famille d’ouvriers italiens qui a émigré en Lorraine, il commence à vendre des chaussures sur les marchés il y a quarante ans. Aujourd’hui, tout le business se fait en famille depuis le siège de Valleroy, près de Metz (Moselle). 4 300 salariés à gérer, un chiffre d’affaires de 670 millions d’euros en 2023 et une fortune qui classe les Grieco parmi les 500 premières fortunes françaises. Avec une vingtaine de nouveaux points de vente par an, des rachats de marques comme San Marina ou Pataugas, l'ogre de la chaussure poursuit son expansion. Alors comment font-ils pour avancer à pas de géant dans cet univers où leurs concurrents trébuchent les uns après les autres ? Designs inspirés des grandes marques, fabrication étrangère : quelles sont leurs stratégies pour proposer toujours plus de modèles à prix cassés ? Enquête sur les secrets de ces nouveaux rois de la chaussure. Au fil des marques, Showroomprivé : quand les déstockeurs vous rhabillent à prix cassés ! Des chaussures Nike à moins 50 % ! Des polos Ralph Lauren à moins 30 % ! Des jeans Levi's à moins 70 % ! Et tout cela, hors période de soldes, tout au long de l’année… Bienvenue dans l’univers du déstockage de vêtements où les plus grandes marques s’arrachent avec des remises allant jusqu’à moins 90 % ! Avec une croissance de 60 % en cinq ans et un chiffre d'affaires de trois milliards d'euros, ce secteur représente désormais plus de 10 % des revenus de l'industrie textile. Magasins de déstockage ou sites spécialisés se livrent une concurrence acharnée pour négocier auprès des marques les invendus et vous les proposer dans leurs rayons. Le groupe familial de déstockage « Au Fil des Marques » et le géant de la vente en ligne « Showroomprivé » ont accepté de nous dévoiler leurs secrets. Face au succès de ces enseignes discount, de plus en plus de marques essaient de vendre par elles-mêmes leurs fins de stock. Sur leurs sites Internet, elles proposent un catalogue « outlet » où elles bradent leurs anciennes collections à moins 30 % en moyenne. Peut-on se fier à ces enseignes qui nous font miroiter de bonnes affaires ? Que se cache-t-il derrière ces promesses de bons plans ? Colis mystère : allez-vous vraiment faire une bonne affaire ? Une nouvelle folie consumériste déferle sur l'Hexagone : l'achat de colis perdus. Chaque année, quatre millions de paquets égarés trouvent une seconde vie grâce à la loi anti-gaspillage AGEC, transformant le destin de ces objets abandonnés en véritable jackpot pour les plus chanceux. Des enseignes comme Flamingo Box, Perche Colis ou encore King Colis se sont rués sur ce nouveau business florissant. Certains écoulent jusqu'à deux cents tonnes de colis par semaine. Les paquets Amazon sont les plus prisés par les clients. Mais comment ces colis se retrouvent-ils entre les mains de ces grossistes ? Quels sont les filières ? Et ces achats à l'aveugle sont-ils vraiment une bonne affaire ? Entre espoirs et désillusions, plongez dans les coulisses de ce phénomène qui fait perdre la tête aux Français !
  • Low-cost ou grand luxe, le business XXL des camping-cars
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    Low-cost ou grand luxe, le business XXL des camping-cars
    1:38:37Il y a 2 semaines
    Magazine | Economie | ReportageEn 2024, entre 90 000 et 100 000 camping-cars neufs ou d’occasions devraient être vendus. Ni l’inflation ni la hausse du carburant n’impactent la passion des Français pour ce mode de vacances. Cette année, Dacia se lance sur ce créneau. Mais contrairement aux marques allemandes qui misent sur le haut de gamme, la marque du groupe Renault s’attaque au marché avec un produit malin à prix mini : un kit qui transforme votre break en maison roulante pour à peine 1 800 euros. Comment les ingénieurs de la marque l’ont-ils développé ? Va-t-il séduire les futurs vacanciers ? Sur le marché du camping-car, la vente de modèles XXL est particulièrement rentable et certaines entreprises se sont spécialisées dans les modèles poids lourds farfelus. D'autres importent des « motor-homes américains » sur le marché français, grâce à d’étonnantes filières ! Pour faire des économies, parfois même en utilisant son compte formation, certains se lancent et fabriquent eux-mêmes leur propre van. Des entreprises proposent même des stages d’une semaine ou plus pour apprendre à aménager son fourgon. Comptez 3 000 euros pour une formation technique et un kit complet prêt à installer. Ces nouveaux bricoleurs font les affaires des fournisseurs d’accessoires. Parmi les best-sellers, on trouve les kits pour vivre en autonomie dans son camping-car. Mais aussi les nouvelles applications qui répertorient les bons spots et les appareils anti-effraction conçus spécialement pour les camping-cars. Car c’est le revers de la médaille : les cambriolages ont doublé en à peine trois ans. La nuit sur les aires d’autoroutes ou dans un coin de nature, de plus en plus de vacanciers se font dévaliser pendant leur sommeil...
  • Surpopulation touristique, explosion des prix : les locaux ne veulent plus payer la facture !
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    Surpopulation touristique, explosion des prix : les locaux ne veulent plus payer la facture !
    1:35:19Il y a 3 semaines
    Magazine | Economie | ReportageChaque année, quatre-vingt-dix millions de touristes passent leurs vacances en France pour un chiffre d’affaires global de deux cents milliards d’euros. Une bénédiction pour la croissance… mais le tourisme peut aussi être dévastateur ! À Annecy (Haute-Savoie), les habitants de la vieille ville sont à bout. Impossible de vivre normalement dans ces rues visitées chaque année par trois millions de touristes. Nuisances sonores, embouteillages, explosion des prix de l'immobilier, disparition des commerces de proximité, en quelques années, leur quotidien a changé. Et au palmarès des villes où il fait bon vivre en France, Annecy a dégringolé de la première à la septième place. La sur-fréquentation touristique coûte aussi très cher aux collectivités : saturation des infrastructures, dégradation des monuments, pollution, déchets. En Corse, dans la région de Calvi, le tourisme estival représente 50 % des détritus de toute l’année. Ramassages multipliés par trois, renforcement des effectifs, heures supplémentaires et achat de robots pour dépolluer le port… en pleine saison, la facture grimpe et ce sont les locaux qui la payent ! Alors, face à tous ces coûts qui s’accumulent, la petite station balnéaire de Lumio fait la chasse au gaspillage. Elle a décidé de faire payer l'eau et l'électricité aux plaisanciers en installant des bornes connectées mesurant en temps réel leurs consommations. Faire passer les touristes à la caisse, c'est aussi la solution retenue par la commune d'Iseltwald en Suisse qui a décidé de faire payer 5 euros le selfie sur son lieu le plus emblématique ! Pour contrer la popularité de ses sites les plus fragiles, le Parc National des Calanques a lui opté pour un système de quotas. Gérer les flux touristiques, éviter la surpopulation c’est aussi un business pour les entreprises. Affluences, une PME française, a créé un système permettant de compter les touristes grâce à l’intelligence artificielle. Parfois, la régulation ne suffit plus pour sauver notre patrimoine naturel face au surtourisme, certains sites sont désormais interdits au plus grand nombre, quitte à se mettre à dos commerçants et locaux.
  • Camargue, Luberon, Verdon : le bon filon des parcs naturels
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    Camargue, Luberon, Verdon : le bon filon des parcs naturels
    1:36:15Il y a 4 semaines
    Magazine | Economie | ReportageVous y avez certainement déjà passé vos vacances ou un week-end. Entre mer, montagne et campagne, les parcs naturels régionaux sont les joyaux de notre territoire. Les plus connus : le Luberon, la Camargue ou encore les Gorges du Verdon. En tout, il y en a cinquante-huit et une dizaine de nouveaux parcs à naître. Créé en 1967, à la demande du général de Gaulle, ce label bien français a permis au fil des ans de préserver de l’urbanisme ces espaces naturels. Le principe : allier activité économique et protection de l’environnement. Résultat, aujourd’hui les parcs naturels régionaux connaissent un succès incroyable. Si de nombreuses régions françaises courent après ce label, c’est aussi parce qu’il attire chaque année plusieurs millions de touristes en quête de nature, d’authenticité et de produits locaux. Un savoir-faire regroupé sous la marque « Valeur parc naturel régional ». Son crédo : l’écologie avant tout. Pour en faire la promotion, les professionnels s’offrent les services d’influenceurs. À la clef, plusieurs milliards de retombées économiques.  Mais combien coûtent ces parcs à entretenir ? Sont-ils bien gérés ? Et combien rapportent-ils aux communes présentes sur leur territoire ? Les parcs naturels régionaux réussissent-ils toujours à concilier tourisme de masse et protection de la nature ? Enquête sur les coulisses de ce nouveau business de l’or vert à la française.
  • Parc aquatique, mobile-home design : la grande métamorphose des campings
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    Parc aquatique, mobile-home design : la grande métamorphose des campings
    1:44:38Il y a un mois
    Magazine | Economie | ReportageC'est une passion hexagonale !! Chaque année, près de 12 millions de Français passent leur été au camping. Avec plus de 850 000 emplacements, la France est championne d'Europe des hébergements de plein air pour un chiffre d'affaires de 3,8 milliards d'euros en 2023. Pour attirer les vacanciers et se démarquer de leurs concurrents, les établissements visent toujours plus haut. Toboggans XXL, parc aquatique démesuré, nouveaux mobil-homes luxueux, mousse party : tout est bon pour séduire et surtout fidéliser la clientèle. Partie de rien, la famille Raimbaud a bâti un petit empire dans l’hôtellerie de plein air. Propriétaires de 12 campings pour un chiffre d’affaires avoisinant les 60 millions d’euros, Guy et son fils Sylvain dupliquent dans tous leurs établissements leur recette gagnante pour séduire les familles : faire de chaque établissement un parc aquatique géant 5 étoiles avec mini-club pour les enfants et soirées spectaculaires pour les parents. Une montée en gamme que la famille applique de manière quasi-identique dans tous ses campings, quitte à se priver de certains habitués incapables de suivre financièrement. En Espagne, Céline et David Godet ont tout quitté il y a huit ans pour ouvrir un camping de bord de mer qui attire les Français en quête de soleil. Mais avec seulement 119 emplacements, et des tarifs qui restent raisonnables, les patrons multiplient les bonnes idées pour rentabiliser leur business. Ils sont à l’affût de la moindre opportunité. Pour l’instant locataires d’un immense terrain en bord de mer qu’ils ont entièrement aménagé, ils ne vont pas hésiter à s’endetter lourdement pour acquérir quelques hectares bien placés sur le littoral. Mais transformer ce terrain agricole en camping va s’avérer plus compliqué que prévu. Au cœur de l’Ardèche, Jean, propriétaire indépendant, a sorti le grand jeu pour rafraîchir son camping 5 étoiles de 500 emplacements : 10 millions d’euros d’investissement pour faire peau neuve. Nouveau parc aquatique, avec toboggans à sensation, rivière à courant, jacuzzi, mais aussi cuisine dernier cri pour le restaurant, bar rénové. Des investissements qu’il compte amortir en augmentant ses prix d’environ 20 %. La clientèle va-t-elle pouvoir suivre l’inflation des tarifs ? Camping familial ou mastodonte de l’hôtellerie de plein air, la bataille de l’été est lancée !
  • Décathlon, Futuroscope : l'innovation au cœur de leur business
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    Décathlon, Futuroscope : l'innovation au cœur de leur business
    1:44:54Il y a un mois
    Magazine | Economie | ReportageDécathlon : comment le géant français se réinvente face à la concurrence ? Avec plus de 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an dans le monde, le français Décathlon se classe derrière Nike et Adidas sur le podium des géants mondiaux des articles de sport. Mais face à la montée en puissance de son principal concurrent Intersport, la marque se bat plus que jamais pour rester le champion du sport en France. L’enseigne doit son succès à ses produits innovants comme la célèbre tente Quechua 2 secondes, la serviette en microfibres Nabaiji, ou encore le masque de plongée Subea. Plus qu’un distributeur, l’entreprise est un « fabricant » qui possède 70 marques propres. Pour développer ses nouvelles idées, elle possède 9 centres de recherche dans l’Hexagone où près de 300 ingénieurs imaginent et testent leurs créations en conditions réelles. Cette stratégie lui permet de maîtriser ses prix qui seraient 30 à 50 % moins chers que ceux de ses concurrents. Dans ses 319 magasins Français, la marque a, peu à peu, évincé ses concurrents comme Adidas ou Nike, 80 % de ses rayons sont désormais occupés par ses propres produits. Et pour rivaliser avec eux sur la scène internationale, l’enseigne fait sa petite révolution à coup de millions d’euros. Nouveau logo, slogan en anglais, mais aussi des partenariats avec des athlètes de haut niveau comme la star française du judo Teddy Riner, une belle prise pour la marque, qui est aussi sponsor officiel des JO de Paris 2024. L’enseigne essaie aussi d’avoir un coup d’avance sur le marché des services. Il s’attaque aux citadins avec des magasins de centre-ville qui proposent des cours de sport gratuits. Et il se lance aussi dans le business, très porteur, de la vente d'articles de sport d’occasion. L’enseigne en a vendu 425 000 l’an dernier, un bon moyen de fidéliser ses clients et d’en d’attirer de nouveaux en quête de petits prix. Parc aquatique à 100 millions d’euros : le pari fou du Futuroscope Avec ses 40 attractions et spectacles high-tech, le Futuroscope accueille 2 millions de visiteurs par an mais sa fréquentation reste en dessous de celle du Puy du Fou avec ses 2,5 millions ou le Parc Astérix qui frôle les 3 millions. Tout pourrait cependant changer cet été grâce à l'Aquascope, un parc aquatique mêlant piscines, toboggans futuristes fabriqués en Turquie et effets spéciaux venus du Canada. Coût de cette attraction : une addition faramineuse de 60 millions d’euros. L’objectif de cette nouveauté pour le Futuroscope est d’en mettre plein la vue aux familles et leur donner des sensations fortes, mais surtout les inciter à rester dormir sur place ! Pour y parvenir, 40 millions d'euros supplémentaires ont été investis dans la construction d'un village de 120 lodges en bois, disséminés dans un parc de 4 hectares à proximité de l’Aquascope et aussi d'un hôtel 4 étoiles au décor futuriste, conçu sur le modèle d'une station spatiale sur Mars. Autour de l’Aquascope, côté bars et restaurants, tout est aussi prévu pour booster le chiffre d'affaires : snacks implantés dans le parc aquatique ou encore un concept étonnant, le « roller-coaster restaurant », seul établissement de France où les assiettes sont servies sur des rails en enchaînant virages serrés et loopings ! Les innovations de ce nouveau parc aquatique vont-elles être à la hauteur des attentes des vacanciers ? Quelles vont être leurs techniques pour réaliser des économies notamment sur l’eau utilisée ? Les investissements colossaux du Futuroscope vont-ils booster la fréquentation dès le premier été ?

Les coulisses du business

Bons plans et arnaques